Mon pèlerinage en Turquie s’est bien vite enrichi.
Les vestiges des églises toute cassées sont nombreux en Anatolie. Et j’ai cherché dans ces pierres cassées , les vestiges des pierres vivantes. De toute époque.
Dans des régions où l’on pense que plus rien de chrétien n’a subsisté, des pépites architecturales au service de la foi chrétienne jaillissent au milieu de la steppe ou au pied d’un volcan.
Que c’est beau!
Et cette beauté, solitaire, en ruine , que me dit-elle?
Elle me parle de ces communautés qui y ont prié.
Les premiers édifices ont souvent succédé à des temples païens. Depuis le IVe siècle des nombreuses églises sont édifiées, puis rebâties au grès des tremblement de terres ou guerres entres royaumes ou du besoin de la rendre plus belle. Beaucoup de ces ruines datent du IXe siècle., avec des rénovations au XIIe et parfois au XIX pour les intérieurs.
D’emblée, je suis donc honorée de pouvoir admirer ces traces d’un passé aussi ancien. Mais je suis très heureuse de prier en ces lieux en union avec ces hommes et ces femmes qui ont été baptisés dans ces grands baptistères en pierre cruciforme. Ils ont écouté les mêmes textes enthousiasmants de la Parole de Dieu . Nous sommes si loin, si proches.
